80% d’énergie renouvelable et locale pour chauffer le futur Stade Nautique, les résidences et les bâtiments publics du centre de Mérignac
Bordeaux Métropole choisit la société Mixéner, spécialisée dans le développement des énergies renouvelables, pour concevoir, construire et exploiter le nouveau réseau de chaleur de Mérignac Centre.
Dans un contexte de crise sanitaire mondiale, le circuit court et l’énergie locale ont un rôle important à jouer. Le développement des réseaux de chaleur concourt pleinement à la transition énergétique et écologique des territoires. La construction de ce réseau concrétise ainsi l’ambition portée par Bordeaux Métropole et la ville de Mérignac de proposer aux administrés un réseau de chaleur écologique et durable.
Le réseau de chaleur sera alimenté à plus de 80% par une chaudière biomasse de plus de 4 MW.
Cette ressource renouvelable permettra d’éviter l’émission de près de 120 000 tonnes de CO2 sur les 22 années de contrat. Le plan d’approvisionnement bois est totalement local, avec une exploitation dans un rayon maximum de 100 kilomètres. Afin de garantir moins de transport et un meilleur entretien des forêts, la filière bois a été pensée durablement dans son intégralité, de la coupe au reboisement. Une chaudière fonctionnant au gaz naturel permettra de faire l’appoint et d’apporter une énergie de secours dans les périodes d’entretien de la chaufferie.
Le réseau de plus de 3 km, comprenant 17 sous-stations et distribuant, à terme, 20 000 MWh, va se construire progressivement jusqu’en 2029. Il alimentera en chauffage et en eau chaude sanitaire certaines résidences, les bâtiments publics ainsi que le nouveau Stade Nautique du centre de Mérignac.
Pour composer la chaufferie et le réseau de chaleur de Mérignac Centre, une équipe s’est fédérée autour de l’offre Mixéner :
- L’Atelier Schweitzer Architectes a projeté un ouvrage idéalement intégré dans l’écrin végétal qui respecte le contexte architectural et paysager mérignacais existant et à venir,
- Le bureau d’études mérignacais ÉDÉIS va quant à lui assurer la maîtrise d’oeuvre des travaux dont le coût total d’investissement s’élève à 7,7 millions d’euros et sera soutenu par des subventions de l’ADEME et du FEDER.
Ce projet fait également l’objet d’un co-investissement participatif à hauteur de 250 K€, rendu possible via la plateforme de crowdlending dédiée aux innovations sociales et solidaires Solylend.